CODATU >
Actualités > Programme de renouvellement des minibus à Dakar – Mémoire, Master Lomé
Résumé du travail de fin d’études de Modou Diaw, rédigé sous la direction de Jean-Charles Crochet, consultant CODATU.
Programme de renouvellement des minibus à Dakar
Quelle stratégie pour une meilleure prise en compte de la qualité de service de l’offre des “cars rapides” et “ndiaga ndiaye” dans la prochaine phase de renouvellement ?
Au début des années 90, l’État du Sénégal, avec l’appui de la Banque Mondiale, s’est engagé dans une dynamique d’organisation et de modernisation du sous-secteur du transport urbain de Dakar. Cette modernisation est basée sur le renouvellement du parc qui consiste à substituer les « cars rapides » et « ndiaga ndiaye » décriés pour leur vétusté et leur non-conformité aux exigences de sécurité et de respect des normes environnementales par des minibus neufs offrant plus de garanties. Ces derniers constituent le réseau AFTU et adoptent une nouvelle méthode d’exploitation basée sur la desserte de lignes régulières et sur de nouveaux rapports entre les usagers et le personnel navigant. Après une décennie, ce programme présente des avantages remarquables de par sa participation significative à la modernisation des transports urbains de Dakar et par conséquent à l’amélioration des conditions de déplacement de la population de l’agglomération de Dakar.
Malgré la réussite du programme de renouvellement, les « cars rapides » et « ndiaga ndiaye » qui devraient être complétement retirés du paysage urbain de Dakar, demeurent toujours attractifs et participent activement aux déplacements des usagers grâce à la diversité de leurs services. Les « cars rapides » et « ndiaga ndiaye », grâce à leurs flexibilités sur les dessertes, les tarifs et amplitudes de travail, restent l’un des modes les plus utilisés par les Dakarois. Ainsi donc pour mieux assurer leur relève, il devient impératif de tenir compte de leur point fort dans le cadre du programme de renouvellement.
Mots clés : renouvellement du parc, vétusté, flexibilité, offre de service
Partenaires associés
Le
CNAM est un grand établissement d’enseignement supérieur dédié à la formation.
Présentation
et histoire
L’EAMAU, basée à Lomé au Togo est une institution inter-états d’enseignement supérieur et de recherche. Elle fut fondée par une résolution du sommet des Chefs d’Etats de l’OCAM en 1975, à la suite d’une étude de l’UNESCO sur la nécessité effective d’une institution de formation en architecture et urbanisme, au bénéfice des Etats africains en pleine croissance urbaine.
L’EAMAU est :
- pôle d’excellence régional de l’Agence Universitaire de la Francophonie depuis 2004
- partenaire de l’Union Internationale des Architectes (UIA) et de l’Union Africaine des Architectes depuis 2005
- centre d’excellence régional de l’UEMOA depuis 2006
- membre de l’Association pour la Promotion de l’Enseignement et de la Recherche en Aménagement et en Urbanisme (APERAU) depuis 2007
Pays Membres
A ce jour, le service de l’EAMAU en formation, recherche et expertise urbaine s’étend sur 14 pays d’Afrique francophone au Sud du Sahara.
Pour l’Afrique de l’Ouest
BENIN, BURKINA FASO, COTE D’IVOIRE, GUINEE BISSAU, MALI, NIGER, SENEGAL, TOGO
Pour l’Afrique Centrale
CAMEROUN, CENTRAFRIQUE, CONGO, GABON, GUINEE EQUATORIALE, TCHAD.
Pour en savoir plus: http://www.eamau.org/
L’Université Senghor, Opérateur direct de la Francophonie, offre, depuis maintenant plus de 20 ans, des formations pluridisciplinaires et pluri-thématiques consacrées au développement durable dans un contexte de mondialisation. Elle a pour vocation de former et de perfectionner des cadres de haut niveau des secteurs public et privé et d’orienter leurs aptitudes vers l’exercice des responsabilités dans certains domaines prioritaires pour le développement.
L’Université Senghor, université francophone internationale à finalité professionnelle, œuvrant au service du développement africain, n’en est pas moins ouverte à tous les francophones qu’elle prépare aux métiers du développement dans la ligne des Sommets de la Francophonie qui se sont tenus à Ouagadougou en 2004, à Bucarest en 2006, à Québec en 2008, à Montreux en 2010, à Kinshasa en 2014. Elle pilote des projets en matière de développement à travers les travaux des ses étudiants, tissant notamment un réseau de compétences et d’expertises au moyen de la professionnalisation de ses auditeurs, de formations continues et à distance.